Dimanche des Rameaux/ C

 

DIMANCHE13AVRIL 2025 / DIMANCHE DES RAMEAUX / C

Frères et sœurs dans le Christ, bonjour !

Notre assemblée liturgique sera marquée par deux grands moments lors de la célébration de ce jour : la procession du peuple de Dieu après la bénédiction des rameaux, précédée de la lecture de l’évangile de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et la célébration eucharistique marquée par la longue lecture de la passion du Seigneur. Ces deux moments disent tout sur l’essentiel du sens que peut prendre le dimanche des rameaux et de la passion.

La première partie de notre célébration nous invite à nous unir à la foule des habitants de Jérusalem pour accueillir notre Roi qui vient vers nous, « plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse » (cf. Mt. 21,5). Comme cette immense foule en liesse, à l’accueil de Jésus, c’est toute la communauté des chrétiens qui reconnaît en Jésus le Roi qui vient au nom du Seigneur. Mais quand on se souvient qu’en entrant à Jérusalem, c’est pour y accomplir l’œuvre de notre rédemption, notre exultation prend un sens encore plus solennel, car celui que nous bénissons, vient « au nom du Seigneur », pour notre plus grand bien : notre rédemption. Aujourd’hui, nous ne voulons pas ressembler à cette foule qui, après avoir crié hosanna, criera par la suite : « crucifie-le ». Nous voulons reconnaître en celui qui entre dans la Jérusalem de notre vie, le Roi qu’il nous fallait et qui s’offre pour notre salut. Nous crions pour l’encourager à entrer à Jérusalem et le prions d’accepter sa mort car elle est notre vie.

La seconde partie de notre célébration est justement l’occasion que l’Eglise, notre Mère, saisit pour nous faire vivre la passion de Jésus. Dans ce récit de Saint Luc, en cette année C, nous voulons, nous aussi, en entrant dans la grande semaine sainte, le revoir prendre et vivre le chemin de son sacrifice. Nous en reprendrons les grands moments tout au long de cette semaine sainte, surtout pendant le triduum pascal. En écoutant le récit de la passion de notre Seigneur, nous serons attentifs à reconnaître en lui le "serviteur souffrant" qui a accepté, non sans courage, de faire la volonté du Père et qui pour ce faire, peut dire : « et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats ». Nous serons aussi attentifs à reconnaître en lui, le serviteur qui « ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes ». Nous serons enfin attentifs à cette sollicitude de sa part pour Pierre, et par extension à l’égard de tout un chacun de nous : « j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ». Le risque, il le connaît, que plusieurs de ceux qui le suivent, soient scandalisés par la souffrance extrême qu’il va subir, l’amène à rassurer de sa prière.

Puissions-nous, en sortant de cette célébration de dimanche des rameaux et de la passion, avoir notre foi consolidée, puisque c’est ainsi qu’il a voulu que soit accomplie toute justice et qu’ainsi, « au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père ».

Père Sylvain YAI, Togbin

Commentaires

  1. Bonjour Abbé. Merci beaucoup pour le message du jour. Bonne fête des Rameaux.

    RépondreSupprimer
  2. Excellente période de la passion de notre Seigneur Jésus-Christ.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Merci infiniment à tous

Posts les plus consultés de ce blog